un week end à la campagne
Par odileetyves le lundi 5 septembre 2011, 10:24 - Mongolie ... Routes de la soie (2011) - Lien permanent
2 septembre,
Après avoir quitté Annie et Michel, Martine et Jacques qui ont déjà leurs visas pour l’Ouzbékistan et qui demanderont le visa russe à Tachkent, nous cherchons un endroit :
- Pas trop loin de Duchanbé (avec notre barre de suspension tordue, nous ne voulons pas trop rouler) - A l’ombre (il fait très chaud) - Et si possible avec un point d’eau.
Et bien on trouve les 3 réunis dans un grand pré très vert (on comprendra pourquoi le soir quand après le « lâcher » de canal, nos camions se mettront à flotter). Bon, j’exagère. Armés de leur pelle, Gérard et Yves ont tôt fait de nous mettre au sec.
Donc je disais, au bord d’une rivière qui se révèle être la piscine municipale donc très fréquentée (surtout après notre arrivée)
Notre arrivée déclenche l’enthousiasme (Le Président Medvedev n’à pas bénéficier d’un accueil identique à Duchanbé) et nous ne tardons pas à voir s’accumuler les présents….
Noix, pains, petits morceaux de pâte frite, pommes, bonbons, gâteaux, crèmes .
Et le lendemain on recommence. On dirait que chaque famille du village met un point d’honneur à nous démontrer son hospitalité.
Les garçons arrivent à bicyclette, porteurs de sac en plastique pleins et nous ne savons même pas qui remercier.
Tous sont prêts à nous aider .
Pendant ce temps Yves passe sous le fourgon pour suivre l’évolution et là, un constat : Nous ne pouvons plus rouler, la lame de suspension est cassée. Il faut faire une réparation de fortune.
Un des hommes du village s’approche propose son aide, passe dessous avec Yves, comprend, s’éloigne et revient avec une autre lame de suspension de kamaz qu’ils solidarisent avec celle du sprinter.
Les visites de nos véhicules ont commencé dès le matin. Ceux qui ont visité nos véhicules la veille reviennent chacun avec quelques copains et font les commentaires.
Les femmes arrivent aussi avec leurs fillettes et leurs bébés et nous offrent à nouveau des fruits et un foulard qu’elles attachent sur nos têtes.
Pendant la réparation, pour occuper les garçons qui s’approchent trop près du sprinter,
nous organisons un atelier d’écriture et de dessin.
Le repas de midi offert par Rumiya (plov tout chaud livré à notre camion, accompagné de beignets et de brugnons) est mangé sous la surveillance de nos spectateurs assidus.
Maintenant, vite une petite baignade toutes habillées, cette rivière est trop tentante.
Rumiya revient avec des amies et nous leur offrons le thé.
Entre temps est arrivé Azam, ingénieur télécom, habitant le village et qui parle très bien anglais. Discussion technique autour de la réparation. Une seconde réparation plus solide est décidée. Yves partira avec Azam dans les casses automobiles de Duchanbé pour se procurer une autre lame, des boulons et des plaques. Pour brider la nouvelle lame sur l’ancienne.
Pendant ce temps nous irons au village dans la maison de Rumiya et de son amie..
A nouveau, thé, friandises, fruits secs et frais. Visite de la maison et de son jardin. Nous sommes vraiment ravies de les voir dans leurs maisons.
L’amie nous fait visiter la sienne et nous montre ce qui remplace pour les bébés garçons tadjiks, la couche : un petit engin dans lequel on glisse le sexe du bébé et qui est relié à un réservoir sous le lit. Bien sûr, l’enfant est sanglé de façon à ne pas se « débranché » pendant la nuit.
Le soir, après la réparation, Azam revient nous voir avec sa petite fille et nous redit de le joindre si nous avons un problème.
Une fin de semaine agréable avec des échanges riches en dépit de notre incompréhension du russe et du tadjik.
Et après ce week end mémorable il faut trier .....
Commentaires
Si si ! On est toujours là ! On contemple, on attend avidement la suite du feuilleton, les points GPS. On vérifie la bonne mine des conducteurs/mécaniciens et de leurs copilotes/assistantes chargées de communication. Pis... on vous envie un peu, quoi.