Du 25 au 29 août
Par odileetyves le mardi 1 septembre 2015, 22:02 - Canada Alaska (2015) - Lien permanent
Parlons d'abord du temps :
Le temps ! Ah le temps. Ce fameux temps Alaskien si imprévisible !
Plusieurs méthodes plus ou moins empirique pour le connaître :
- L'observation directe. Il pleut, il neige, il fait beau ou gris lumineux, on voit les montagnes..; ou pas ;
- L'observation indirecte ( ma préférée) : déléguer un éclaireur. « tu veux bien aller voir ce qui est écrit sur le panneau, tu me diras ? Si c'est intéressant, je sors. ( Je ne parle pas anglais, « of course » )
- Se renseigner auprès d'un autochtone qualifié : What's weather, to morrow ? - « As to day ! Showers. Basicly ! »
- Et pour les scientifiques ? C'est tout simple. On prend la température en ° Fahrenheit, on soustrait 32 du montant et on multiplie par 5/9ème. Simple non ? Sachant que le 28 août au réveil la température extérieure était de 33,8° Fahrenheit. Combien avions- nous en degrés Celsius ?
Nous avons donc quitté l'intérieur ouest de l'Alaska pour gagner via le Yukon (Canada) le sud-est .
C'est sous un temps très incertain, qui convient très bien à un seul type de moustique, que nous faisons ce parcours, en nous réchauffant aux couleurs de l'automne ( précoce cette année ).
Les frontières se suivent … et ne se ressemblent pas.
Côté canadien : « avez-vous des œufs ou du poulet ?
(Non nous sommes prévoyants et avons partagé le poulet avec Marie-Jo et André, un couple de CCRSM avec qui nous avons passé une superbe soirée.)
Côté américain : « avez-vous des agrumes ? Oranges, citrons ?
Nous avec un grand sourire (puisque nous avons fait toutes nos courses à Fairbanks) « Oui, 4 oranges et 2 citrons »
Après examen des susdits… confiscation. Produits d'importation de Nouvelle Zélande. Diable !
Au Yukon, nous longeons le parc national KLUANE et le lac du même nom,
nous visitons un musée de la faune locale et des coutumes des 1ers peuples,
profitons d'une éclaircie pour nous aérer au bord du lac Kathleen,
et
nous arrêtons pour laisser passer une maman grizzli et son petit
inquiets peut-être des coups de feu que nous entendons dans la
forêt. (C'est une supposition car je ne parle pas mieux grizzli
qu'anglais, latin ou allemand. Je n'ai jamais été douée pour les
langues étrangères.)
Nous arrivons maintenant à Haines. Mais ce sera pour le prochain épisode.
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