PEROU 2 CUZCO NAZCA PALPA
Par odileetyves le samedi 15 février 2020, 14:44 - Amérique du Sud (2019/2020) - Lien permanent
Retour au Pérou le 5 février
Après un mois et demi passé à la maison à faire le plein de calins d'émotions , à fêter Noël, nous reprenons le cours de notre voyage.
Deux jours de train, avion, taxi, des frontières passées sans difficultés et une autorisation de séjour accordée à Lima de 90 jours, nous retrouvons nos Sprinter au camping de Quinta Lala à Cuzco.
Aucune mauvaise surprise. Ils démarrent au quart de tour.
Nous retrouvons aussi l'altitude. Ils nous faudra 24 heures pour nous acclimater et récupérer du décalage horaire.
Ils nous faut attendre 2 jours pour obtenir la levée de mise sous douane des véhicules et donc l'autorisation de circuler au Pérou.
Deux jours que nous mettons à profit pour bricoler et prendre une assurance SOAT de 30 jours ( c'est le minimum et c'est 16€ ) à la POSITIVA.
Le vendredi 7 février après une brève visite d'une douanière qui a pris une photo de nos véhicules nos papiers sont en règle : le solde de notre durée d'importation est reporté et nous pouvons donc circuler au Pérou pour cette durée, ce qui nous laisseras du temps pour découvrir Nazca et la côte Pacifique en direction du Chili.
Il nous faudra 3 jours pour parcourir les 634 kms de la route 30A et ses 3 cols à plus de 4000 m, et ses enchaînements de virages, lacets, épingles à cheveux, qui se succèdent sans discontinuer.Les paysages sont magnifiques.
C'est la période des pluies mais la chance est avec nous il pleut souvent la nuit. Peu de brouillard sauf à partir du dernier col où pluie et brouillard alternent ou s''additionnent. La sécheresse , le désert et le sable font leur apparition quelques dizaines de kms avant Nazca.
Nazca
Jusque dans les années 1930 Nazca était une petite ville péruvienne dans un des déserts le plus arides du globe au sud de Lima.
Depuis c'est devenu le lieu d'un mystère universellement connu. les lignes de Nazca dessinent une série d'animaux et des motifs géométriques mesurant jusqu'à 300 m et seulement identifiables vues d'en haut. Creusées dans la croûte du désert elles ont subsistées pendant 2000 ans grâce à l'absence totale de pluies et au vent qui nettoie mais n'érode pas le sol.
Découvertes par hasard en 1939 par l'archéologue américain Paul Kosok qui survolait la cote à basse altitude. Le jour de la découverte coïncide avec le solstice d'été. Kosok constate que les lignes et les rayons du soleil sont parallèles à l'axe d'un dessin d'oiseau.
"Le plus grand guide d'astronomie de la planète " vient il d’être découvert ?
Les géoglyphes de Nazca doivent leur renommée aux travaux effectués par une mathématicienne Maria REICHE qui a passé sa vie à faire des relevés, analysant minutieusement chaque ligne et leurs correspondances possibles avec les constellations. Encore aujourd'hui ce sont ses théories qui sont généralement proposées, au grand dam de ceux qui préfèrent y voir l'intervention d'extraterrestres.
Mettons tout le monde d'accord c'est effectivement du ciel qu'on les voient le mieux.
Quand à les photographier ou filmer; le plus efficace c'est un matériel avec viseur, le vol au dessus des différentes figures étant assez rapide et chahuté le pilote virant d'une aile sur l'autre.
De nombreuses questions demeurent..."Comment" ces lignes furent construites sur plusieurs centaines d'années par le peuple Nazca nous le savons: des cordes enroulées sur l'avant bras pour déterminer la longueur, des pieux en bois pour tracer les spirales, sans doute rien de bien sorcier, mais quels rêves quelles aspirations ont poussé ce peuple à construire des figures qu'ils ne pouvait pas contempler!
25 kms plus loin en direction d'Ica le long de la panaméricaine le site de Palpa.
Découvert à la fin des années 90 on y dénombre une grande quantité de géoglyphes probablement plus ancien que ceux de Nazca. Réalisés par le peuple Paracas ces figures dont certaines sont très faciles à voir de puis le bord de la route sont différentes de celles de Nazca : des personnages, une famille, un chaman, des animaux, l'impression de lire une BD à flanc de montagne, une sensation familière de reconnaître l'histoire alors qu'on est saisi et fasciné par cet étrange rapport mathématique entre le monde terrestre et les étoiles à Nazca.
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