Envies d'ailleurs

It's a long way from home,

It's a long way to Alaska . En fait 2450 km !

Non ce n'était pas la route des pionniers du grand nord, ni celle des chercheurs d'or !  Bien moins romanesque !

Un petit cours d'histoire ?

Nous sommes en 1941. C'est la guerre. La flotte américaine a été détruite à Pearl Harbour et les troupes japonaises débarquent sur les îles Aléoutiennes.

Où ça ? Les petites îles à l' ouest  de l'Alaska. L'Alaska qui est territoire américain. Mais un peu délaissé, il faut bien le dire ! L'Alaska qui pourrait bien être la porte d'entrée pour une invasion japonaise...

Impossible de faire monter troupes et matériel par la mer (  les japonais ont la maîtrise du Pacifique), il faut donc construire une route. On connait le potentiel américain en temps de guerre, cette route en est un bon exemple.  En moins de temps qu'il ne faut pour faire un bébé, 25000 Américains et Canadiens ont crée les 25000 km de la route et les 130 ponts nécessaires.

Ce ne fut pas une sinécure : le climat, les forêts, les marécages et leurs moustiques ne leur facilitèrent pas la tâche !

Aujourd'hui, encore, nous sommes saisis par l'ampleur du chantier. 

Pendant des dizaines et des dizaines de kilomètres, les forêts boréales défilent à gauche et à droite de la route barrée à l'horizon par une barrière montagneuse.

Peu de circulation, en dehors des quelques véhicules de loisirs qui ont la même destination que nous et quelques camions.

Et toujours pas mal d'animaux.

Comme d'habitude, nos bivouacs sont superbes. Les soirs se suivent et ne se ressemblent pas. Voyez- plutôt :

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Et toujours des paysages fabuleux,

Une petite pause à Watson Lake pour marquer notre passage au Sign Post Forest :

le premier à avoir planté un panneau est un soldat Américain qui avait le blues de son pays lors de la construction de la Alaska Highway

et des visites intéressantes.

Nous sommes maintenant à Whitehorse la capitale du Yukon.

A suivre...